Tendance: Me and My Project

Salut!

Les jeunes d’aujourd’hui en veulent. Conséquence directe de la crise ou leur appartenance à la fameuse génération Y, la raison principale n’est pas très claire…ce qui sûr par contre, c’est qu’ils ont compris que pour faire bouger les choses il faut bouger, pardonnez-moi l’expression, son cul.

Ils ont absorbé avec le lait maternel le fait que ni les politiques, ni la société ne feront rien pour améliorer leur niveau de vie et n’ont aucune illusion sur les pouvoirs de “l’Etat-protecteur” dans laquelle baignaient encore leurs parents dans leur jeunesse. Ainsi, ils foncent les yeux bien ouverts dans l’inconnu! Chose dangereuse, certes, mais grâce à laquelle naissent des projets réellement incroyables!

J’aimerais vous en citer quelques uns de très sympas  ci-dessous:

Sara Ziff: Après des années de travail chez les plus grands créateurs, cette mannequin se rend compte des conditions de travail pas toujours très “glamour” de ses consœurs et décide d’être faire un film-documentaire, afin de faire réagir le public. De cette idée est né “Picture me”, constitué de témoignages, recueillis par elle pendant 5 ans. Elle va ensuite plus loin, en créant The Model Alliance, syndicat de défense des droits des mannequins (américains seulement pour le moment). Elle est aussi aux origines de la création du “Model’s Bill of Rights”, la 1ère déclaration des droits des mannequins! Tout cela permet de reconsidérer certains clichés quant aux capacités intellectuelles des modèles 🙂 Go Sara, go!

Eléonore Klar: créatrice et rédactrice en chef de “I Heart” , le magazine d’un nouveau genre, dont le but est de faire découvrir une ville différente à chaque numéro. Pour cela, elle part, avec son équipe s’installer pendant 2 mois dans la ville concernée, en s’émergeant dans sa culture et son ambiance afin de proposer un regard “100% insider” ainsi que de faire découvrir plein de bons plans et de hot spots. La collecte des infos se fait sur le mode “totale impro”, au fil des rencontres avec les habitants de la ville. Après Bruxelles, Buenos Aires, Stockholm et Melbourne en kiosques actuellement, le numéro de juillet se consacrera à Copenhague!

 

Vhils ou “New style street artist”: Alexandre Farto alias Vhils n’est pas un jeune street artist comme les autres. C’est un pionnier. Ces œuvres, d’immenses portraits présents partout dans le monde de Moscou à Shangai, ont la particularité d’être créées à l’acide, au burin ou même à l’explosif! Commencé à l’âge de 13 ans à Lisbonne, sa ville natale, Vhils passe par Londres et sa célèbre ecole d’art Central Saint Martins, avant d’être repéré par Banksy, un des plus grands noms du street art qui l’invite à Cans Festival. Cet évènement servira de déclencheur pour que son travail soit reconnu. S’en suivent quelques collaborations fructueuses, comme avec JR (et ses photos géantes exposées dans la rue) avec lequel il crée 2 portraits géants dans les rues de Downtown. La démarche de Vhils n’est pas seulement créative mais est aussi d’ordre “exploratoire” et presque philosophique! Son obsession: attaquer la matière pour faire surgir les strates du passé, comme le symbole de ce qui nous compose. “….travail semi-archéologique de dissection urbaine…” selon lui-même. Et voici quelques unes de ses oeuvres:

 

Etienne Tron et Aurélien Laffon: sont 2 jeunes parisiens, créateurs du “Comptoir Général”, un concept de lieu où  se mélangent le business, le soutien de projets créatifs, l’art et la solidarité. Comment ça fonctionne? D’un côté, ils organisent des événements privés afin de trouver des fonds qui serviront aux soutien de divers projets innovants ( en partenariat avec le site de crowd-funding KissKissBankBank). Comptoir Général sert aussi de lieu culte où nos 2 jeunes héros devellopent leurs initiatives loufoques, comme un ciné brousse le dimanche soir, un centre d’objets perdus, un musée de Françafrique ou une jardinerie de plantes oubliées gérée par Greenpeace!  

Sinon, il y a aussi ceux qui, étant à la recherche de soi ou autre quête philosophique, en réalisent des projets plus personnels, comme ce franco-allemand de 24 ans, Jan Lachner, qui s’est lancé un défi de découvrir, en 1 année, les diverses cultures européennes. De son ambition est né le Euro-Jobs Project. La particularité de son projet a, comme son nom l’indique, un aspect “professionnel”:  il s’agit d’effectuer chaque semaine un emploi différent dans un pays européen également différent: 27 pays de l’UE ainsi que l’Islande, la Norvège, le Liechtenstein, Monaco, la République de Saint Marin et la Suisse 🙂 (ou notre héros a exercé le métier du fabricant de cors des Alpes…) Cette semaine il est garde forestier en Finlande! (oui, vous pouvez le suivre en direct sur son blog 🙂 )

Quel était donc son but? Eh bien, comme il nous explique sur son blog c’est : “…découvrir autant que possible les spécificités culturelles des différents pays et ce qui nous rassemble tous autour d’un adjectif simple « européen »…le projet milite aussi pour une coopération renforcée entre européens et une meilleure prise de conscience des enjeux environnementaux…” Une très belle démarche pour un futur Européen lumineux! Faudra juste maintenant que les autorités remarquent cette initiative…ce qui n’est pas gagné…   

Voilà comment ils sont, les jeunes d’aujourd’hui 🙂 Sachez que vous aussi, vous pouvez suivre leur exemple et créer quelque chose de beau et bien dans ce monde de bruts !   

Et, sur cette note enthousiaste et motivée,

Je vous souhaite une très bonne soirée,

Alléluia,

Votre Vale

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